Le Post traitement d'une photo subaquatique : 1 er partie
Le Post traitement d'une photo subaquatique : première partie
Tutoriel pour apprendre le traitement d’une photo sous l’eau avec Lightroom
Comme je l’ai annoncé plus haut, le développement d’un RAW est une suite d’actions qui vise à optimiser et ajuster certaines notions qui ne peuvent pas être réalisées lors de la prise de vue.
Je vais vous décrire pas à pas toutes les actions utilisées pour réaliser le traitement de ce cliché sous-marin, comme le prouve cette comparaison avant / après :
Cette photo a été prise en fin de plongée dans la Passe en S à Mayotte. C’est une photo en contre-jour, donc avec une forte dynamique.
Présentation de l’interface de Lightroom
Dans un premier temps, ouvrez votre photo dans Lightroom et cliquer sur l’onglet Développement.
Vous devriez avoir cette interface :
Comment se présente l’espace de travail de Lightroom ?
Voici tous les éléments ou groupe d’éléments qui vont nous permettre de travailler sur le fichier.
L’histogramme : il se trouve en haut à droite. Vous pouvez retrouver son utilité en retournant voir mon article sur les Fondamentaux techniques de la photographie. Cet histogramme évoluera tout au long du traitement photographique. Chaque action aura un effet sur celui-ci.
Les éxifs : ce sont les indications des paramètres de prises de vue (Vitesse, Ouverture, Iso mais aussi la focale et l’objectif utilisé, ici un 16-35 à 16 mm)
Le panel d’outil localisé : Ce groupe d’outil permet de recadrer, de corriger l’horizon, de régler la balance des blancs localisés (très pratique en photo subaquatique) d’ajouter des filtres gradués, de faire des corrections localisées diverses, etc…
Les onglets de réglage : ils sont au nombre de 9
Réglage de base ; Courbe des tonalités ; Détail ; TSI/Niveau de gris ; Virage partiel ; Détail ; Corrections de l’objectif ; Transformations
Effets et étalonnage de l’appareil photo
Option d’aperçu : c’est un outil très pratique qui permet de visualiser un avant / après des modifications effectuées. Il possède plusieurs style d’affichage.
L’échelle : Outil indispensable pour effectuer des zooms avant ou arrière sur la photo.
Opérons avant tout quelques réglages permanents
Je veux parler de l’espace colorimétrique de travail et le profil de base depuis lequel nous allons travailler et aussi éventuellement exporter nos photos vers Photoshop après le développement des RAW.
L ’espace colorimétrique
Nous devons travailler en ProPhoto RGB car c’est le plus étendu qui s’offre à nous.
Bien que la plupart des écrans ne soient pas capables de restituer la totalité des couleurs qu’offre cet espace, il est important de l’utiliser pour avoir la meilleure nuance de couleur possible.
C’est encore plus vrai en photo sous-marine où les nuances de bleu sont nombreuses. Cet espace permettra un meilleur dégradé, une meilleure transition des différentes teintes.
Il faut aussi sélectionner la profondeur de couleur à 16 Bits/couche. Veillez cependant à ce qu’il n’y ait pas de redimensionnement.
Ces modifications sont à apporter en cliquant sur Lightroom => Préférences => Edition externe.
Vous obtiendrez cette fenêtre :
Avant de commencer notre traitement
vous devez sélectionner le profil qui nous servira de base. Pour mieux comprendre ce que sont les profils, vous pouvez relire mon article sur le Format RAW via le lien indiqué en début de cet article. Pour sélectionner le profil, il faut cliquer sur le dernier onglet de réglage : Etalonnage de l’appareil photo Une fois l’onglet ouvert, un panel de curseur de réglages s’offrent à vous.
Concentrons-nous tout d’abord uniquement sur le menu Profil :
Lightroom propose plusieurs interprétations d’un fichier RAW.
Ces interprétations sont en fait les Profils. Certains sont déjà proposés par votre appareil photo (Paysage, Portrait, etc ). D’autres sont des profils créés par Adobe. Le rendu de base diffère grandement suivant le profil choisi. Ici, le but est de sélectionner le profil le plus neutre possible, afin de maîtriser au mieux le flux de traitement.
Pour cela, voici ci-dessous un petit comparatif du rendu des différents profils.
Vous remarquerez que les rendus sont totalement différents, tant sur les contrastes que sur la colorimétrie.
Certains, comme par exemple le profil Camera Landscape, ont un contraste et une saturation des couleurs trop prononcés à mon goût.
Je sélectionne toujours le profil Adobe Standar V2. C’est le profil qui offre le maximum de détail et qui est le plus neutre au niveau des couleurs. Il est aussi très peu contrasté, ce qui nous laisse l’entière possibilité d’ajuster le contraste que l’on souhaite.
Cependant, rien ne vous interdit de choisir un autre profil, puisque tout est question d’appréciation et d’interprétation.
Contraste, tonalités et récupération d’informations
Le fichier RAW avec le profil préalablement sélectionné est, dans son état actuel, terne et sans contraste. C’est normal, car ces 2 notions resteront subjectives.
Le capteur enregistrera le maximum d’informations. Cependant, certaines d’entre elles (comme le contraste) dépendent avant tout de la sensibilité de chacun.
Le contraste, tout comme l’exposition sont des notions subjectives.
En effet, elles dépendent de notre interprétation et du rendu que nous voulons apporter à notre photo. C’est la raison pour laquelle une photo en macro sur fond noir sera volontairement sous-exposée, tandis qu’une photo d’ambiance, comme celle-ci, vise à montrer une scène dans sa globalité et demande une exposition la plus juste possible.
En quoi consiste la première action du flux de travail de développement d’un RAW ?
Dans ce cas précis, elle consiste à récupérer des données dans les zones fortement sur et sous exposées, respectivement et plus familièrement appelées zones « cramées » et « bouchées ». Elle dépend en grande partie de la dynamique du capteur.
Plus les capteurs sont récents, plus cette dynamique, et donc la possibilité de récupération des informations, est importante.
Cette solution connait cependant quelques limites! Vous devez en effet correctement exposer votre photo et ajuster la puissance de vos flashs pour avoir le moins d’information à extraire. Sur cette photo, on peut voir qu’il n’y a pas de zones « bouchées », c’est-à-dire totalement noires. Seule une petite partie du soleil est légèrement surexposée.
On peut donc en conclure que la photo est correctement exposée et que je n’aurais pas besoin de jouer avec le curseur d’exposition.
Astuce pour repérer les zones surexposées et/ou bouchées.
En cliquant sur les deux petits boutons qui se trouvent au-dessus de l’histogramme, le logiciel colorie en rouge les zones brulées et en bleu les zones bouchées. On remarque sur cet exemple qu’il n’y a pas de zone à récupérer dans les basses lumières. Seule une zone proche du soleil est surexposée.
La prochaine étape consiste à jouer avec les réglages de base dans l’onglet du même nom.
Avant d’aller plus loin, voici quelques précisions sur les curseurs présents dans cet onglet :
Exposition : Règle la luminosité globale de l’image. Les valeurs d’exposition sont à des incréments équivalents aux valeurs d’ouverture de diaphragme d’un appareil photo. Un réglage de +1,00 revient à élargir l’ouverture de 1. De même, un réglage de -1,0 revient à diminuer l’ouverture de 1.
Contraste : Permet d’augmenter ou de diminuer le contraste de l’image, ciblant principalement les tons moyens. Lorsque vous augmentez le contraste, les zones de l’image qui tendent vers les tons foncés s’assombrissent, tandis que les zones plus claires s’éclaircissent.
Tons clairs : Règle les zones lumineuses d’une image. Déplacez le curseur vers la gauche pour foncer les tons clairs et récupérer les détails d’une zone surexposée. Déplacez le curseur vers la droite pour éclaircir les tons clairs tout en minimisant l’écrêtage.
Tons foncés : Règle les zones foncées d’une image. Déplacez le curseur vers la gauche pour obscurcir les tons foncés tout en minimisant l’écrêtage. Déplacez le curseur vers la droite pour éclaircir les tons foncés et récupérer les détails des tons foncés.
Blancs : Règle l’écrêtage blanc. Déplacez le curseur vers la gauche pour réduire l’écrêtage des tons clairs. Déplacez le curseur vers la droite pour augmenter l’écrêtage des tons clairs.
Noirs : Règle l’écrêtage noir. Déplacez le curseur vers la gauche pour augmenter l’écrêtage noir (associer plus de tons foncés au noir pur). Déplacez le curseur vers la droite pour réduire l’écrêtage des tons foncés.
Récupérons un peu d’informations autour du soleil, la zone la plus claire de la photo, sans chercher à trop en faire.
Pour cela, j’utilise le curseur des Tons blancs que je déplace vers la gauche.
Le curseur étant positionné à -40%, on remarque que la zone surexposée n’est plus marquée en rouge.
On peut aussi noter que cette action impacte les autres zones claires de la photo, comme par exemple les nuages proches de cette zone.
Une fois les informations récupérées, la prochaine action consiste à jouer sur le contraste global de l’image.
La solution la plus simple est de faire varier le curseur de contraste. Ce curseur s’appuie sur un préréglage qui modifie plus ou moins la courbe en S des tonalités. Cette solution laisse peu de marge de manœuvre et elle est beaucoup moins précise que de jouer directement sur la courbe des tonalités, néanmoins le rendu est souvent correct.
Gestion du contraste avec le curseur de contraste global de l’image
On remarque avec la vue avant/après ci-dessous que l’image est plus contrastée : l’aspect délavé de la photo s’estompe et le relief commence à ressortir.
Gestion du contraste avec la courbe des tonalités
Il s’agit d’une autre méthode pour ajuster le contraste de votre photo. Mais avant d’aller plus loin, petites précisions sur cette courbe des tonalités :
La courbe de tonalités est un outil très important dans le réglage du contraste.
Contrairement au curseur de contraste de l’outil de base, on peut jouer sur le contraste en sélectionnant des gammes de tonalités avec la courbe.
Nous pourrons ainsi jouer sur les tons clairs sans aucune répercutions sur les tons sombres, et inversement.
Le réglage sera plus précis qu’avec la méthode précédente.
Nous voyons ici la courbe de tonalités vierge.
Le point neutre se situe au centre du carré.
Toute la courbe qui se trouve en dessous de ce point représente les tons sombre et tout ce qui se situe au-dessus représente les tons clairs.
Le coin du carré en bas a gauche représente le point noir tandis que le coin haut à droite représente le point blanc.
Voici la forme typique d’une courbe de tonalité travailler.
La forme distinctive en S nous indique que l’on a :
assombri les tons noirs
éclairci les tons clairs pour ramener du contraste et du relief à notre photo.
Ici, j’ai volontairement exagéré les réglages pour mettre en évidence la forme de la courbe paramétrique.
La méthode des points pour modifier la courbe des tonalités Lightroom
Avec la méthode des points, il est possible de créer autant de points que désiré pour faire varier la courbe comme bon nous semble.
Pensez à tester cette méthode chez vous.
Ci-dessous les contrastes ajustés avec la méthode de la courbe de tonalité.
J’ai ajouté un peu de « peps » dans les hautes lumières et j’ai assombri les zones plus sombres.
La photo gagne en dynamisme et l’effet « délavé » disparaît. Le traitement prend forme.
Remarque : l’ajout de contraste influencera les zones les plus exposées et sous-exposées d’une photo. Plus le contraste augmente, plus on « perd » d’informations dans les extrêmes. Le but consistera donc à trouver un bon équilibre, le principal étant le « MOOD« , l’atmosphère ou encore l’ambiance que vous souhaitez apporter à votre cliché. Pour la suite du traitement, gardons le contraste avec la courbe des tonalités ( mais assurez-vous d’avoir remis le curseur du contraste global à zéro).
Le Post traitement d'une photo subaquatique : 1 er partie
Le Post traitement d'une photo subaquatique : première partie
Tutoriel pour apprendre le traitement d’une photo sous l’eau avec Lightroom
Comme je l’ai annoncé plus haut, le développement d’un RAW est une suite d’actions qui vise à optimiser et ajuster certaines notions qui ne peuvent pas être réalisées lors de la prise de vue.
Je vais vous décrire pas à pas toutes les actions utilisées pour réaliser le traitement de ce cliché sous-marin, comme le prouve cette comparaison avant / après :
Cette photo a été prise en fin de plongée dans la Passe en S à Mayotte. C’est une photo en contre-jour, donc avec une forte dynamique.
Présentation de l’interface de Lightroom
Dans un premier temps, ouvrez votre photo dans Lightroom et cliquer sur l’onglet Développement.
Vous devriez avoir cette interface :
Comment se présente l’espace de travail de Lightroom ?
Voici tous les éléments ou groupe d’éléments qui vont nous permettre de travailler sur le fichier.
L’histogramme : il se trouve en haut à droite. Vous pouvez retrouver son utilité en retournant voir mon article sur les Fondamentaux techniques de la photographie. Cet histogramme évoluera tout au long du traitement photographique. Chaque action aura un effet sur celui-ci.
Les éxifs : ce sont les indications des paramètres de prises de vue (Vitesse, Ouverture, Iso mais aussi la focale et l’objectif utilisé, ici un 16-35 à 16 mm)
Le panel d’outil localisé : Ce groupe d’outil permet de recadrer, de corriger l’horizon, de régler la balance des blancs localisés (très pratique en photo subaquatique) d’ajouter des filtres gradués, de faire des corrections localisées diverses, etc…
Les onglets de réglage : ils sont au nombre de 9
Réglage de base ; Courbe des tonalités ; Détail ; TSI/Niveau de gris ; Virage partiel ; Détail ; Corrections de l’objectif ; Transformations
Effets et étalonnage de l’appareil photo
Option d’aperçu : c’est un outil très pratique qui permet de visualiser un avant / après des modifications effectuées. Il possède plusieurs style d’affichage.
L’échelle : Outil indispensable pour effectuer des zooms avant ou arrière sur la photo.
Opérons avant tout quelques réglages permanents
Je veux parler de l’espace colorimétrique de travail et le profil de base depuis lequel nous allons travailler et aussi éventuellement exporter nos photos vers Photoshop après le développement des RAW.
L ’espace colorimétrique
Nous devons travailler en ProPhoto RGB car c’est le plus étendu qui s’offre à nous.
C’est encore plus vrai en photo sous-marine où les nuances de bleu sont nombreuses. Cet espace permettra un meilleur dégradé, une meilleure transition des différentes teintes.
Il faut aussi sélectionner la profondeur de couleur à 16 Bits/couche. Veillez cependant à ce qu’il n’y ait pas de redimensionnement.
Vous obtiendrez cette fenêtre :
Avant de commencer notre traitement
vous devez sélectionner le profil qui nous servira de base. Pour mieux comprendre ce que sont les profils, vous pouvez relire mon article sur le Format RAW via le lien indiqué en début de cet article. Pour sélectionner le profil, il faut cliquer sur le dernier onglet de réglage : Etalonnage de l’appareil photo Une fois l’onglet ouvert, un panel de curseur de réglages s’offrent à vous.
Concentrons-nous tout d’abord uniquement sur le menu Profil :
Lightroom propose plusieurs interprétations d’un fichier RAW.
Ces interprétations sont en fait les Profils. Certains sont déjà proposés par votre appareil photo (Paysage, Portrait, etc ). D’autres sont des profils créés par Adobe. Le rendu de base diffère grandement suivant le profil choisi. Ici, le but est de sélectionner le profil le plus neutre possible, afin de maîtriser au mieux le flux de traitement.
Pour cela, voici ci-dessous un petit comparatif du rendu des différents profils.
Vous remarquerez que les rendus sont totalement différents, tant sur les contrastes que sur la colorimétrie.
Certains, comme par exemple le profil Camera Landscape, ont un contraste et une saturation des couleurs trop prononcés à mon goût.
Cependant, rien ne vous interdit de choisir un autre profil, puisque tout est question d’appréciation et d’interprétation.
Contraste, tonalités et récupération d’informations
Le fichier RAW avec le profil préalablement sélectionné est, dans son état actuel, terne et sans contraste. C’est normal, car ces 2 notions resteront subjectives.
Le capteur enregistrera le maximum d’informations. Cependant, certaines d’entre elles (comme le contraste) dépendent avant tout de la sensibilité de chacun.
En effet, elles dépendent de notre interprétation et du rendu que nous voulons apporter à notre photo. C’est la raison pour laquelle une photo en macro sur fond noir sera volontairement sous-exposée, tandis qu’une photo d’ambiance, comme celle-ci, vise à montrer une scène dans sa globalité et demande une exposition la plus juste possible.
En quoi consiste la première action du flux de travail de développement d’un RAW ?
Dans ce cas précis, elle consiste à récupérer des données dans les zones fortement sur et sous exposées, respectivement et plus familièrement appelées zones « cramées » et « bouchées ». Elle dépend en grande partie de la dynamique du capteur.
Cette solution connait cependant quelques limites! Vous devez en effet correctement exposer votre photo et ajuster la puissance de vos flashs pour avoir le moins d’information à extraire. Sur cette photo, on peut voir qu’il n’y a pas de zones « bouchées », c’est-à-dire totalement noires. Seule une petite partie du soleil est légèrement surexposée.
Astuce pour repérer les zones surexposées et/ou bouchées.
En cliquant sur les deux petits boutons qui se trouvent au-dessus de l’histogramme, le logiciel colorie en rouge les zones brulées et en bleu les zones bouchées. On remarque sur cet exemple qu’il n’y a pas de zone à récupérer dans les basses lumières. Seule une zone proche du soleil est surexposée.
La prochaine étape consiste à jouer avec les réglages de base dans l’onglet du même nom.
Avant d’aller plus loin, voici quelques précisions sur les curseurs présents dans cet onglet :
Exposition : Règle la luminosité globale de l’image. Les valeurs d’exposition sont à des incréments équivalents aux valeurs d’ouverture de diaphragme d’un appareil photo. Un réglage de +1,00 revient à élargir l’ouverture de 1. De même, un réglage de -1,0 revient à diminuer l’ouverture de 1.
Contraste : Permet d’augmenter ou de diminuer le contraste de l’image, ciblant principalement les tons moyens. Lorsque vous augmentez le contraste, les zones de l’image qui tendent vers les tons foncés s’assombrissent, tandis que les zones plus claires s’éclaircissent.
Tons clairs : Règle les zones lumineuses d’une image. Déplacez le curseur vers la gauche pour foncer les tons clairs et récupérer les détails d’une zone surexposée. Déplacez le curseur vers la droite pour éclaircir les tons clairs tout en minimisant l’écrêtage.
Tons foncés : Règle les zones foncées d’une image. Déplacez le curseur vers la gauche pour obscurcir les tons foncés tout en minimisant l’écrêtage. Déplacez le curseur vers la droite pour éclaircir les tons foncés et récupérer les détails des tons foncés.
Blancs : Règle l’écrêtage blanc. Déplacez le curseur vers la gauche pour réduire l’écrêtage des tons clairs. Déplacez le curseur vers la droite pour augmenter l’écrêtage des tons clairs.
Noirs : Règle l’écrêtage noir. Déplacez le curseur vers la gauche pour augmenter l’écrêtage noir (associer plus de tons foncés au noir pur). Déplacez le curseur vers la droite pour réduire l’écrêtage des tons foncés.
Récupérons un peu d’informations autour du soleil, la zone la plus claire de la photo, sans chercher à trop en faire.
Pour cela, j’utilise le curseur des Tons blancs que je déplace vers la gauche.
Le curseur étant positionné à -40%, on remarque que la zone surexposée n’est plus marquée en rouge.
On peut aussi noter que cette action impacte les autres zones claires de la photo, comme par exemple les nuages proches de cette zone.
Une fois les informations récupérées, la prochaine action consiste à jouer sur le contraste global de l’image.
La solution la plus simple est de faire varier le curseur de contraste. Ce curseur s’appuie sur un préréglage qui modifie plus ou moins la courbe en S des tonalités. Cette solution laisse peu de marge de manœuvre et elle est beaucoup moins précise que de jouer directement sur la courbe des tonalités, néanmoins le rendu est souvent correct.
Gestion du contraste avec le curseur de contraste global de l’image
On remarque avec la vue avant/après ci-dessous que l’image est plus contrastée : l’aspect délavé de la photo s’estompe et le relief commence à ressortir.
Gestion du contraste avec la courbe des tonalités
Il s’agit d’une autre méthode pour ajuster le contraste de votre photo. Mais avant d’aller plus loin, petites précisions sur cette courbe des tonalités :
Contrairement au curseur de contraste de l’outil de base, on peut jouer sur le contraste en sélectionnant des gammes de tonalités avec la courbe.
Nous pourrons ainsi jouer sur les tons clairs sans aucune répercutions sur les tons sombres, et inversement.
Le réglage sera plus précis qu’avec la méthode précédente.
Nous voyons ici la courbe de tonalités vierge.
Le point neutre se situe au centre du carré.
Toute la courbe qui se trouve en dessous de ce point représente les tons sombre et tout ce qui se situe au-dessus représente les tons clairs.
Le coin du carré en bas a gauche représente le point noir tandis que le coin haut à droite représente le point blanc.
Voici la forme typique d’une courbe de tonalité travailler.
La forme distinctive en S nous indique que l’on a :
assombri les tons noirs
éclairci les tons clairs pour ramener du contraste et du relief à notre photo.
Ici, j’ai volontairement exagéré les réglages pour mettre en évidence la forme de la courbe paramétrique.
La méthode des points pour modifier la courbe des tonalités Lightroom
Avec la méthode des points, il est possible de créer autant de points que désiré pour faire varier la courbe comme bon nous semble.
Pensez à tester cette méthode chez vous.
Ci-dessous les contrastes ajustés avec la méthode de la courbe de tonalité.
J’ai ajouté un peu de « peps » dans les hautes lumières et j’ai assombri les zones plus sombres.
Remarque : l’ajout de contraste influencera les zones les plus exposées et sous-exposées d’une photo. Plus le contraste augmente, plus on « perd » d’informations dans les extrêmes. Le but consistera donc à trouver un bon équilibre, le principal étant le « MOOD« , l’atmosphère ou encore l’ambiance que vous souhaitez apporter à votre cliché. Pour la suite du traitement, gardons le contraste avec la courbe des tonalités ( mais assurez-vous d’avoir remis le curseur du contraste global à zéro).